12 000 faux timbres détectés : l’Immigration passe a l’action

Une fraude de grande ampleur secoue actuellement les institutions publiques du pays. Entre le 26 septembre et le 25 novembre 2024, période marquée par la grève prolongée de la Direction Générale des Impôts (DGI), plus de 26 000 timbres de passeport ont été soumis à la Direction de l’Immigration et de l’Émigration (DIE). Après des vérifications approfondies, il a été constaté que plus de 12 000 de ces timbres étaient falsifiés.

Cette découverte, qui révèle une fraude massive, a plongé l’administration dans une situation de crise. Les timbres frauduleux ont été utilisés dans un contexte où l’accès aux services de la DGI était perturbé par le mouvement de grève. Cela a vraisemblablement offert une opportunité aux faussaires de proliférer, profitant du vide administratif pour introduire ces documents illégaux dans le système.

Face à cette situation alarmante, les responsables de la DIE ont décidé d’agir. Une enquête interne a été lancée pour identifier les auteurs de cette fraude et comprendre les mécanismes qui ont permis une telle infiltration. Selon des sources proches du dossier, l’affaire sera transférée à l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) et aux autorités judiciaires compétentes.

Cette affaire soulève de nombreuses questions sur la sécurité et l’intégrité des processus administratifs du pays. Comment une telle quantité de faux timbres a-t-elle pu passer inaperçue pendant deux mois ? Quels réseaux sont derrière cette fraude ? Et surtout, quels impacts cela aura-t-il sur la délivrance des passeports et sur la confiance du public envers les institutions ?

Pour plus d’un, ce scandale met en lumière les failles systémiques au sein de l’administration publique. La corruption, le manque de contrôle rigoureux et l’absence d’une technologie de traçabilité efficace sont souvent pointés du doigt.

97 Comments

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *