Bac 2024 : Les résultats soulèvent des questions dans le Nord et le Nord-Est

Le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a récemment publié les résultats des examens de fin d’études secondaires (bac) pour l’année 2024, concernant spécifiquement les régions du Nord et du Nord-est. Les chiffres révèlent des taux de réussite qui interrogent et provoquent des préoccupations au cœur de la communauté éducative et du grand public.

Dans le Nord, sur un total de 11 694 candidats, seulement 5 463 ont réussi, représentant un taux de réussite de 46,72 %. Cette performance, bien que légèrement supérieure à la moyenne nationale des années précédentes, suscite des questionnements sur les facteurs influençant ces résultats. Pour la deuxième session des recalés de l’année académique 2023-2024, le taux de réussite est plus encourageant, atteignant 70,97 %, avec 286 candidats admis sur 403 participants. Cela indique que de nombreux élèves ont pu bénéficier d’une seconde chance, mais pose la question de la préparation initiale de ces candidats.

Du côté du Nord-Est, la situation est encore plus préoccupante. Sur 4 407 participants, seulement 1 516 ont été admis, ce qui équivaut à un taux de réussite de 34,40 %. Pour la deuxième session, 371 candidats ont réussi sur 1 104, soit un taux de 33,61 %. Ces chiffres montrent une baisse significative par rapport aux performances antérieures et soulèvent des interrogations sur la qualité de l’enseignement dans cette région.

Ces résultats exposent les défis persistants auxquels le système éducatif fait face, notamment en ce qui concerne l’accès à une éducation de qualité et le soutien aux élèves en difficulté. Le MENFP devra sans doute envisager des stratégies pour remédier à ces lacunes et améliorer les performances des futurs candidats.

Les responsables d’établissements scolaires sont invités à retirer le palmarès de leur école auprès de leur direction départementale concernée. Les résultats des autres Directions Départementales d’Éducation (DDE) seront publiés ultérieurement, et l’on attend avec impatience des explications sur les disparités observées.

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