Entre salaires impayés, aides sociales suspendues et accusations de détournement, la Caisse d’Assistance Sociale (CAS) s’enfonce dans la tourmente. Contractuels asphyxiés et bénéficiaires abandonnés dénoncent une institution à la dérive, minée par le silence de sa direction et les soupçons de manœuvres politiques.


La Caisse d’Assistance Sociale (CAS) vacille, ses contractuels, eux, sont au bord du gouffre. Depuis plus de cinq (5) mois, leurs salaires sont versés de manière irrégulière, voire totalement suspendus. L’institution, sans siège fixe, donne l’image d’un navire à la dérive. Pire encore, des fonds publics seraient détournés pour des usages personnels, au mépris de sa mission première qui est de venir en aide aux plus vulnérables.
La situation s’est nettement dégradée depuis la nomination de la nouvelle directrice, Erzile Rémy, selon les témoignages de plusieurs employés. D’après eux, les bénéficiaires n’ont plus accès à leurs aides, et les services sociaux sont désormais inaccessibles à de nombreuses personnes en grande détresse.
Des sources internes évoquent des manœuvres politiques à l’origine de ces dysfonctionnements, aggravant un climat déjà tendu au sein de l’institution. Contractuels oubliés, bénéficiaires abandonnés, la CAS semble s’éloigner chaque jour un peu plus de sa mission sociale, dans un silence institutionnel inquiétant.
FHM
pdgdce