Le 28 mars 2025 a marqué une nouvelle étape dans l’histoire de “4 Kampé”, avec la sortie de “4 Kampé II” une collaboration entre Joé Dwèt Filé et Burna Boy. Ce titre, porté par Joé Dwèt Filé, artiste franco-haïtien au talent indéniable, est bien plus qu’une simple chanson : c’est une odyssée musicale qui relie les racines du twoubadou haïtien aux sonorités modernes tout en conquérant le monde. Retour sur un succès qui transcende les frontières et les genres.
Tout commence en octobre 2024, Joé Dwèt Filé, artiste franco-haïtien dont la carrière ne cesse de s’élever, dévoile “4 Kampé”, un morceau puisant dans l’héritage du konpa, ce genre dansant né en Haïti dans les années 1950. Mais l’originalité du titre réside dans son clin d’œil au twoubadou, un style acoustique traditionnel haïtien, à travers un sample de “Je vais” (2002), interprété par Ayiti Twoubadou et l’humoriste Tonton Bicha. Ce sample, extrait de la compilation Haitian Troubadours, injecte une saveur nostalgique à une production résolument moderne.
Lorsque Joé Dwèt Filé a dévoilé 4 Kampé, la chanson a immédiatement séduit le public francophone, s’imposant comme un hit incontournable. Entre zouk et compas, ce titre a fait danser des milliers de fans en France et dans la diaspora caribéenne. Son succès fulgurant lui a valu une certification en single d’or en France, confirmant la montée en puissance de Joé Dwèt Filé sur la scène musicale francophone.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Le 28 mars 2025, “4 Kampé II” voit le jour, fruit d’une collaboration entre Joé Dwèt Filé et Burna Boy, icône nigériane de l’afrobeat. Ce remix marque une évolution audacieuse : le konpa haïtien rencontre l’afro-fusion, un genre qui mélange afrobeats, dancehall et sonorités globales, signature de Burna Boy. Le résultat est un titre multilingue – créole, français, anglais et pidgin – qui célèbre les ponts entre les cultures afro-caribéennes et africaines.
Dès sa sortie, 4 Kampé II a explosé les compteurs de streaming et s’est imposé sur les plateformes musicales. Le fait que Burna Boy ait accepté de poser sa voix sur un morceau ancré dans le compas démontre que la musique haïtienne dépasse les frontières des Antilles et de la diaspora.
“De Haïti au Nigeria” n’est pas qu’une trajectoire géographique : c’est une métaphore de l’unité culturelle que “4 Kampé” incarne. En partant d’un sample twoubadou pour arriver à une collaboration avec une icône africaine, le morceau est une preuve de la vitalité des musiques issues des diasporas noires. À une époque où les genres se croisent et où les artistes puisent dans leurs racines pour toucher l’universel, “4 Kampé” est un symbole de cette dynamique.
Alors que “4 Kampé II” commence son ascension, une chose est claire : Joé Dwèt Filé et Burna Boy ont transformé une chanson locale en un mouvement global. De Port-au-Prince à Lagos, en passant par les métropoles du monde entier, “4 Kampé” fait vibrer les âmes et les corps, prouvant que la musique reste un langage sans frontières.
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