L’exploit manqué !

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Quatre ans jour pour jour après la valeureuse victoire contre le Canada (3-2) après avoir été menés au score (2-0), nombreux sont ceux qui ont attendu que les grenadiers réitèrent cette prouesse contre le Mexique hier soir. Toutefois, il n’en fut rien. Les coéquipiers de Ricardo Adé ont été remis à leur place (3-1).

Le match est terminé, nous ne pouvons rien y changer. Il nous faut accepter la défaite et aller de l’avant, c’est ce que prescrit le bon sens. Nous verser dans les regrets et les si relèvent du domaine de la folie, nous dirait-on, mais parfois un peu de folie ne fait de mal à personne surtout quand elle est bien macérée dans une bonne dose de patriotisme.

Depuis l’après Jean-Jacques, la sélection a très peu joué. Ce qui n’a laissé que peu de temps aux connaisseurs de foot de se faire une idée du style, de la philosophie et du projet du coach Pellegrino. Toutefois, ces amoureux du jeu et fervents supporters de la sélection se sont accordés pour dire que l’équipe nationale – à leur sens – est enfin coaché. Eux seuls savent faire la différence. Le lecteur comprendra que si le rédacteur de ce texte est supporter de la sélection, il n’est en rien connaisseur du jeu.

Si monsieur Pellegrino a visiblement gagné des cœurs, son match contre le Mexique laisse un goût amer dans certaines bouches. Certains croient qu’il y avait un coup à jouer si le sélectionneur avait opté pour une stratégie plus offensive au lieu de rester dans l’attente des attaques mexicaines.

“Le Mexique n’a pas fait peur, nous avons juste été trop sage,” constate Phillippe. “Si le coach avait essayé de passer la balle et de mieux organiser notre jeu, on aurait eu un autre match. La preuve : la seule action qu’on a construite a terminé au fond des filets.”

Ce constat est d’ailleurs partagé par d’autres observateurs. Pour Angélo, les porteurs de balle mexicains étaient trop à leurs aises. Le pressing haïtien n’a pas été effectué. À son sens, le Mexique était prenable. On aurait juste dû jouer notre chance. “Ekip la pa jwe nan respè deviz li. Si n te jwe alaso, nou t ap fè Mexique pè,” conclut-il.

La sélection a peut-être manqué l’occasion de se faire le Mexique, mais le plus important c’est de se qualifier. Et nous avons encore toutes les cartes en main. Une victoire en bonne et due forme contre le Honduras fera l’affaire. À défaut de quoi, on se contentera d’un petit nul. Toutefois, si l’équipe fait du respect de ses adversaires une philosophie de jeu, on va bien se compliquer la vie face aux honduriens. À la guerre comme à la guerre ! Alaso n’est pas une formule de politesse. Que les grenadiers le sachent.

367 Comments

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